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A Genève, le covid profitera-t-il au salaire minimum?

Après deux échecs, l’introduction d’un plancher horaire de 23 francs revient devant le peuple le 27 septembre. La pandémie, qui a mis en valeur des professions indispensables et souvent précarisées, changera-t-elle la donne?

Des personnes défilent avec des banderoles pour l’initiative sur le salaire minimum à 4000 francs lors de la manifestation du 1er mai 2014, dans les rues de Lausanne. — © KEYSTONE/Laurent Gillieron
Des personnes défilent avec des banderoles pour l’initiative sur le salaire minimum à 4000 francs lors de la manifestation du 1er mai 2014, dans les rues de Lausanne. — © KEYSTONE/Laurent Gillieron

Jamais deux sans trois. A Genève, l’introduction d’un salaire minimum revient devant le peuple après deux refus successifs en 2011 au niveau cantonal (54%) et en 2014 au niveau fédéral (66%). Lancée par la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) et soutenue par la gauche, l’initiative soumise au vote le 27 septembre prévoit de fixer un plancher horaire à 23 francs, soit quelque 4100 francs par mois à temps plein. La crise du coronavirus, qui a mis en valeur des professions indispensables et souvent précarisées, va-t-elle jouer en faveur du projet? Ou, au contraire, les perspectives économiques maussades vont-elles définitivement l’enterrer?

A l’instar de Neuchâtel, du Jura et du Tessin, les syndicats genevois rêvent d’un salaire minimum. Une question de «dignité» pour Davide de Filippo, président de la CGAS, qui souhaite donner la possibilité aux employés de vivre de leur activité. Combien de personnes sont concernées à Genève? «Plus de 30 000, dont deux tiers de femmes», estime le syndicaliste, qui précise que le secteur de l’agriculture, tout comme celui de l’économie domestique, n’est pas pris en compte dans les enquêtes de l’Office fédéral de la statistique.

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