Bruxelles et ses institutions européennes sont-elles un aimant à espions, particulièrement pour la Chine ? Un ancien fonctionnaire de la Commission européenne et deux autres personnes représenteraient un danger en matière d’espionnage au profit des Chinois selon une enquête des services de sécurité belge et britannique. C’est ce que révèlent nos confrères de L’Avenir et De Standaard.
Le fonctionnaire visé s’appelle Fraser Cameron, c’est un Britannique de 73 ans vivant à Bruxelles, également de nationalité belge. Il est le directeur du lobby "EU-Asia Centre". Selon nos confrères, ce think-tank "vise à approfondir les relations entre l’Union européenne et l’Asie. Les services de renseignement belges (VSSE) et leurs homologues britanniques ont conclu sur base de leurs enquêtes qu’il posait un danger d’espionnage pour les institutions européennes." Cameron "transmettait de manière régulière et depuis plusieurs années des informations sur des décisions à venir au sein de l’Union européenne. Il ne s’agit pas de dossiers classifiés mais d’informations qualifiées de "sensibles" et difficilement accessibles à des personnes extérieures aux institutions européennes."
Grâce à ce type d’information, les autorités chinoises ont la possibilité d’anticiper ou ajuster leur stratégie et leurs décisions.